Né en 1984, à Cotonou.
Vit et travaille à Cotonou.
Dans du bois flotté de pirogue qu’il ramasse, Marius Dansou voit les visages des pêcheurs, qu’il dessine sur ce bois pour leur donner vie. Ce travail retient l’attention de Dominique Zinkpé qui le prend comme assistant, l’encourage et le conseille. Marius Dansou développe un art qui lui est propre, créant des masques à partir de pirogues.
Plus tard, il commence un long travail sur les nattes appelées ayônounda en langue fongbe, l’ancienne langue officielle du Dahomey et aujourd’hui langue majoritaire au Bénin. C’est en parcourant les albums photo de sa mère que Marius Dansou fut frappé par la dimension artistique et la grande variété des coiffures que celle-ci y arborait.
Il y puise son principal sujet pour ses créations. Et c’est avec un matériau particulièrement viril, le fer à béton utilisé d’ordinaire sur les chantiers de construction, qu’il édifie des sculptures inspirées des coiffures traditionnelles béninoises. Au Bénin, et plus généralement en Afrique, la coiffure féminine a une fonction de langage social particulièrement élaboré. Selon la manière dont elle a structuré ses cheveux entre eux la femme qui l’arbore indique ses intentions, son humeur. Les sculptures de Marius Dansou ne sont pas sans évoquer les clichés de la série Hairstyles du célèbre photographe nigérian J. D. 'Okhai Ojeikere.
Marius Dansou a exposé à la Biennale de Dakar et à Paris, notamment à la galerie Vallois.
Fer à béton et aluminium
107 x 70 x 80 cm.
Rebar and aluminium
107 x 70 x 80 cm.
Fer à béton et aluminium
106 x 72 x 78 cm.
Rebar and aluminium
160 x 72 x 78 cm.
Fer à béton et aluminium
125 x 65 x 60 cm.
(photo : Sophie Négrier)
Fer à béton et aluminium
106 x 72 x 78 cm.
Fer à béton
140 x 86 x 86 cm.
Ensemble de six photographies
30 x 30 cm. chaque photographie
Tirage 1/5 + 1 épreuve d'artiste