Salons, Expositions & Dernières Actualités

Philippe BRODZKI

2018-12-06 / 2019-01-05
General

Philippe Brodzki s’est formé à la sculpture, à la céramique et au dessin à Bruxelles, Cracovie et Düsseldorf – où il fut accueilli dans les années 70 par Marcel Broodthaers, et où il suivit une formation à l’académie auprès de Joseph Beuys.

Au premier coup d’œil, les sculptures de Brodzki paraissent se dévoiler dans l’expression d’une beauté anachronique ; elles s’avèrent en fait plus provocatrices que passéistes. Détachées des codes et tendances esthétiques actuels, elles posent l’acte créateur comme un acte de liberté. Finement sculptées, polies et patinées de main de maître, parées d’étranges couvre-chefs qui font dévier malicieusement le propos de l’artiste, ces personnages réalistes mais irréels ne sont pas sans évoquer, dans les profondeurs de notre imaginaire, d’improbables figures mythologiques remontées à la surface du temps. 

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MARK BRUSSE AU BÉNIN

2018-12-06 / 2019-01-05
expos

 

Je me pose des questions…

 

« Je me pose des questions ». Le titre que Mark Brusse a donné à l’une de ses œuvres réalisées au Bénin lors de sa résidence dans l’espace artistique et culturel Le Centre de Lobozounkpa,en novembre 2017, nous confronte d’emblée aux interrogations de cet artiste d’envergure internationale d’origine hollandaise, né en 1937.

Durant son séjour à Cotonou, dans le sillage de sa production artistique, Mark Brusse s’est intéressé aux artisans, aux petits métiers et au panthéon des exercices de cultes animistes toujours en activité. Les Legbas – ces statues de divinités importantes situées à l’entrée des villages et de maisons et destinées à en assurer la protection spirituelle – l’ont inspiré. Il les a transposées dans des pastels à l’huile, tempéra et Linogravure, donnant une figuration anthropomorphe à ces sculptures qui sont le plus souvent informelles, constituées d’argile et de matières sacrificielles.

Cet esprit protecteur béninois est encore présent, quand Mark Brusse réalise, avec la collaboration d’un artisan béninois, huit sculptures, des « gardiens » d’éléments primordiaux, de symboles de vie et de mort, du voyage ou de l’élévation. Dans les wax, ces tissus d’origine hollandaise qui font partie aujourd’hui de l’identité culturelle africaine, il puise des motifs qui, chacun, correspond également à un symbole et à un langage d’initiés. Les fragments qu’il en extrait composent des collages et photomontages dont certains, d’une dimension sociale, interrogent les stéréotypes de la beauté féminine en Afrique et en Occident.

Les tissus inspirent Mark Brusse au point qu’il en réalise lui-même : des tentures de patchworks brodés aux motifs récurrents dans son œuvre, pour beaucoup animaliers.

Sur les traces de ces artistes peintres, sculpteurs et photographes modernes dont l’imaginaire s’est nourri, à l’aube du XXe siècle, de la contemplation de productions anciennes extra-occidentales, à ces regards qui ont trouvé dans les cultures étrangères une source d’inspiration créative et une curiosité pour l’Autre et son respect fédérateur, Mark Brusse ajoute un nouveau chapitre, très contemporain.  

Valentine Plisnier

coordinatrice des relations Paris – Cotonou pour la Galerie Vallois

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AKAA 2018 / AKAA 2018

2018-11-09 / 2018-11-11
General

Pour l’édition 2018 d’AKAA la Galerie Vallois proposera un dialogue entre des artistes béninois et des artistes cubains. Les afro-descendants cubains descendent pour la plupart d’anciens esclaves partis du Bénin. 

 

La perversion de l’esclavage ne s’exprime pas seulement dans l’assujettissement des êtres mais dans l’acharnement que les tortionnaires mettent à anéantir les liens unissant ceux devenus esclaves à leur précédente vie. Pour atteindre leur but, les esclavagistes séparaient les couples, les familles. Ils leur ôtaient leurs vêtements, leurs bijoux et jusqu’à leur nom.

 

Mais malgré tous les efforts déployés pour briser ce qui aurait pu encore rattacher ceux qui sont partis de ceux qui sont restés, ceux qui sont devenus esclaves de ceux qui sont demeurés libres, un lien est demeuré. Il a survécu dans la musique, dans les croyances, dans des symboles partagés de part et d’autre de l’Atlantique. Lorsque sa survie en dépend, la mémoire se cache dans des lieux insoupçonnables. Derrière la Santeria cubaine se devine le Vaudou béninois, et dans le rythme de la salsa s’esquisse celui des rites Orishas.

 

Cette mémoire, ce lien qui a survécu au déracinement, les artistes béninois et cubain présentés à AKAA 2018 nous donnent à en voir la survivance dans la pratique artistique.

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Hier, Aujourd'hui, Demain

2018-09-11 / 2018-09-29
General
Pour le Parcours des Mondes 2018 la Galerie Vallois présentera l’exposition « Hier, aujourd’hui, demain ». Celle-ci mêlera des costumes d’ Egungun (les revenants dans le culte vaudou Yoruba) de la collection de M. Alain Dufour, des photographies sur les danses Egungun de Hélène et Jean-Jacques Ducos ainsi que des oeuvres d’artistes contemporains béninois se rattachant à ce thème si présent dans la culture et la tradition vaudou.

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PARCOURS DES MONDES 2018

2018-09-11 / 2018-09-16
General

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François Geissmann "Alerte Destockage !!!" / François Geissmann "Alerte Destockage !!!"

2018-06-07 / 2018-06-30
expos

Un art, tentative pour dénoncer avec humour et provocation notre société de consommation ; le consumérisme et le matraquage publicitaire qui va avec.

Dénoncer aussi nos démocraties libérales à outrance qui au lieu de libérer l'individu le contraignent au conformisme.

Conformisme du culte du corps qui nous vient des USA avec le body building et ses formes banalisées, jogging et fitness.

Rester jeune, souriant et positif, certes, pour soi et pour les autres, mais plus encore pour se conformer à une attente collective.

Autour de cette sculpture du corps c'est crée toute une industrie : centres de fitness, instruments de torture volontaire, vêtements de sport, chaussures, régimes adaptés, pilules de toutes couleurs, compléments alimentaires, chaînes de magasins pour les écouler, magazines spécialises, chaînes de télévision....

Hypocrisie aussi de notre société qui prône la minceur et qui vend de la malbouffe addictive avec laquelle il est impossible de l'atteindre.

Le marketing et la publicité qui va avec est d'une efficacité redoutable. Je travaille avec des slogans ou des images trouvés dans les catalogues de supermarchés , des magazines féminins , running fitness ….

L'accumulation de ces slogans collés sur des mannequins de vitrine et le décalage qu'il y a entre le message visuel et le message écrit crée la dérision et je l’espère l'ironie.

François Geissmann

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