Formé à l’École des Beaux-Arts de Grenoble puis à celle de Paris, Daniel Hourdé se consacre depuis les années 80 essentiellement à la sculpture, plus spécifiquement au bronze à la cire perdue.
Manipulant à sa guise cette technique, l’artiste se joue des aléas du hasard pour donner vie à des personnages échappés d’un univers onirique, aux allures de saltimbanques, polichinelles, épouvantails, gentils monstres, tous inspirant moins l’effroi que la dérision. Si dans ces récentes sculptures, il s’affranchit du réalisme récurrent dans son travail, celles-ci s’inscrivent néanmoins de façon flagrante dans la même dynamique.
Un même esprit baroque anime les dessins de Daniel Hourdé, spectaculaires par leurs dimensions. On y retrouve les thématiques chères à l’artiste depuis toujours que sont le combat du Bien contre le Mal, l’Ascension ou la Chute - empruntées à la mythologie chrétienne - et la Vanité avec ses figures allégoriques de la Mort et sa flamboyante série des Fleurs du Mâle, hommage à l'éphémère beauté des iris. Tragique et comique, Eros et Thanatos, s’y mêlent étroitement dans un style nerveux et volontiers maniériste.
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