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Masques Gèlèdè, Chroniques de la vie quotidienne au Bénin / Gelede masks, Chronicles of daily life in Benin

2022-09-06 / 2022-10-01
expos

Les masques Gèlèdè appartiennent à la culture Yoruba, implantée surtout au Nigéria et à l’est du Bénin. La société Yoruba était initialement matriarcale, aussi lorsqu’au XVIIIème siècle les hommes se sont emparés du pouvoir politique, laissant aux femmes le pouvoir spirituel, ils ont accordé un culte aux mères, pour leur demander pardon et leur rendre hommage, vénérant Iya Nla, la « Mère primordiale ».

Ce culte est rendu au cours de cérémonies rituelles, destinées à repousser les mauvais esprits et à obtenir protection, richesse et fertilité. Les hommes dansent déguisés en femmes et coiffés de masques en bois peint, le visage dissimulé sous un voile.

Sur ces masques sont sculptées des représentations d’une variété infinie. Mettant en scène hommes et animaux, elles véhiculent des messages politiques, éducatifs ou moralisateurs. L’exposition, qui se focalise sur la peinture de la vie quotidienne, réunit un ensemble datant de la fin du XIXème siècle à aujourd’hui. On peut ainsi suivre l’évolution du masque Gèlèdè au cours de l’histoire, jusqu’à devenir œuvre d’art sous l’impulsion des créateurs contemporains.

Le genre oral Gèlèdè a été inscrit en 2008 par l’UNESCO au patrimoine immatériel de l’humanité.

The Gelede masks belong to the Yoruba culture, located mainly in Nigeria and in the East of Benin. Yoruba society was initially matriarchal, therefore when men seized political power in the 18th century, leaving the spiritual power to the women, they dedicated a cult to the mothers in order to ask their forgiveness and to honour them, worshiping Iya Nla, the « Primordial Mother ».
 
The cult consists in ritual ceremonies, meant to chase away evil spirits and to obtain protection, wealth and fertility. The men dance disguised as women, wearing wooden painted masks on the top of their heads, their faces covered by veils.
 
These masks are decorated with an infinite variety of patterns. Staging human figures and animals, they convey political, educative or moral messages. The exhibition is focused on the depiction of daily life. It gathers a collection which spans the end of the 19th century up to the present day. We can thus follow the evolution of the Gelede mask throughout history, until it became a work of art, under the impulse of contemporary creators.
 
The oral genre of Gelede entered the UNESCO’s Intangible Cultural Heritage List in 2008.
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  • Vallois - <p>
	Les masques Gèlèdè appartiennent à la culture Yoruba, implantée surtout au Nigéria et à l’est du Bénin. La société Yoruba était initialement matriarcale, aussi lorsqu’au XVIIIème siècle les hommes se sont emparés du pouvoir politique, laissant aux femmes le pouvoir spirituel, ils ont accordé un culte aux mères, pour leur demander pardon et leur rendre hommage, vénérant Iya Nla, la « Mère primordiale ».</p>
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	Ce culte est rendu au cours de cérémonies rituelles, destinées à repousser les mauvais esprits et à obtenir protection, richesse et fertilité. Les hommes dansent déguisés en femmes et coiffés de masques en bois peint, le visage dissimulé sous un voile.</p>
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	Sur ces masques sont sculptées des représentations d’une variété infinie. Mettant en scène hommes et animaux, elles véhiculent des messages politiques, éducatifs ou moralisateurs. L’exposition, qui se focalise sur la peinture de la vie quotidienne, réunit un ensemble datant de la fin du XIXème siècle à aujourd’hui. On peut ainsi suivre l’évolution du masque Gèlèdè au cours de l’histoire, jusqu’à devenir œuvre d’art sous l’impulsion des créateurs contemporains.</p>
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	Le genre oral Gèlèdè a été inscrit en 2008 par l’UNESCO au patrimoine immatériel de l’humanité.</p>
  • Vallois - <p>
	Les masques Gèlèdè appartiennent à la culture Yoruba, implantée surtout au Nigéria et à l’est du Bénin. La société Yoruba était initialement matriarcale, aussi lorsqu’au XVIIIème siècle les hommes se sont emparés du pouvoir politique, laissant aux femmes le pouvoir spirituel, ils ont accordé un culte aux mères, pour leur demander pardon et leur rendre hommage, vénérant Iya Nla, la « Mère primordiale ».</p>
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	Ce culte est rendu au cours de cérémonies rituelles, destinées à repousser les mauvais esprits et à obtenir protection, richesse et fertilité. Les hommes dansent déguisés en femmes et coiffés de masques en bois peint, le visage dissimulé sous un voile.</p>
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	Sur ces masques sont sculptées des représentations d’une variété infinie. Mettant en scène hommes et animaux, elles véhiculent des messages politiques, éducatifs ou moralisateurs. L’exposition, qui se focalise sur la peinture de la vie quotidienne, réunit un ensemble datant de la fin du XIXème siècle à aujourd’hui. On peut ainsi suivre l’évolution du masque Gèlèdè au cours de l’histoire, jusqu’à devenir œuvre d’art sous l’impulsion des créateurs contemporains.</p>
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	Le genre oral Gèlèdè a été inscrit en 2008 par l’UNESCO au patrimoine immatériel de l’humanité.</p>
  • Vallois - <p>
	Les masques Gèlèdè appartiennent à la culture Yoruba, implantée surtout au Nigéria et à l’est du Bénin. La société Yoruba était initialement matriarcale, aussi lorsqu’au XVIIIème siècle les hommes se sont emparés du pouvoir politique, laissant aux femmes le pouvoir spirituel, ils ont accordé un culte aux mères, pour leur demander pardon et leur rendre hommage, vénérant Iya Nla, la « Mère primordiale ».</p>
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	Ce culte est rendu au cours de cérémonies rituelles, destinées à repousser les mauvais esprits et à obtenir protection, richesse et fertilité. Les hommes dansent déguisés en femmes et coiffés de masques en bois peint, le visage dissimulé sous un voile.</p>
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	Sur ces masques sont sculptées des représentations d’une variété infinie. Mettant en scène hommes et animaux, elles véhiculent des messages politiques, éducatifs ou moralisateurs. L’exposition, qui se focalise sur la peinture de la vie quotidienne, réunit un ensemble datant de la fin du XIXème siècle à aujourd’hui. On peut ainsi suivre l’évolution du masque Gèlèdè au cours de l’histoire, jusqu’à devenir œuvre d’art sous l’impulsion des créateurs contemporains.</p>
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	Le genre oral Gèlèdè a été inscrit en 2008 par l’UNESCO au patrimoine immatériel de l’humanité.</p>
  • Vallois - <p>
	Les masques Gèlèdè appartiennent à la culture Yoruba, implantée surtout au Nigéria et à l’est du Bénin. La société Yoruba était initialement matriarcale, aussi lorsqu’au XVIIIème siècle les hommes se sont emparés du pouvoir politique, laissant aux femmes le pouvoir spirituel, ils ont accordé un culte aux mères, pour leur demander pardon et leur rendre hommage, vénérant Iya Nla, la « Mère primordiale ».</p>
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	Ce culte est rendu au cours de cérémonies rituelles, destinées à repousser les mauvais esprits et à obtenir protection, richesse et fertilité. Les hommes dansent déguisés en femmes et coiffés de masques en bois peint, le visage dissimulé sous un voile.</p>
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	Sur ces masques sont sculptées des représentations d’une variété infinie. Mettant en scène hommes et animaux, elles véhiculent des messages politiques, éducatifs ou moralisateurs. L’exposition, qui se focalise sur la peinture de la vie quotidienne, réunit un ensemble datant de la fin du XIXème siècle à aujourd’hui. On peut ainsi suivre l’évolution du masque Gèlèdè au cours de l’histoire, jusqu’à devenir œuvre d’art sous l’impulsion des créateurs contemporains.</p>
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	Le genre oral Gèlèdè a été inscrit en 2008 par l’UNESCO au patrimoine immatériel de l’humanité.</p>