Depuis sa grande fresque Paris 11 janvier 2015, consacrée aux attentats de Charlie Hebdo, exposée à l’Institut du Monde Arabe en 2015 et qui vient d’intégrer les collections du Musée d’Art Moderne de la ville de Paris, les attentats islamistes se sont malheureusement multipliés, en France et dans le monde, apportant leur lot d’images terribles que chacun a pu voir tourner en boucle dans les médias et qui se sont inscrites à jamais dans nos mémoires.
Du 11 septembre 2001 jusqu’à l’assassinat de Samuel Paty, en passant par Le Bataclan, Notre-Dame-de-Nice, ou encore l’attentat de Vienne, mais aussi d’autres événements tragiques comme l’incendie de Notre-Dame-de-Paris, les explosions au port de Beyrouth ou le violent passage à tabac du producteur Michel Zecler par des policiers, Stéphane Pencréac’h reprend ces images et les intègre dans son travail.Loin de ses grands ensembles muséaux qui sont de l’ordre de la célébration, de la commémoration, l’artiste présente ici des œuvres de dimensions modestes qui s’inscrivent dans la tradition populaire des dioramas, modèles réduits et autres théâtres miniatures.
A ces sculptures vient s’ajouter un ensemble d’aquarelles, reprenant les mêmes thématiques.
Cette exposition donne ainsi à voir toute l’étendue du registre formel de l’artiste, des matériaux simples et traditionnels à la technologie la plus avancée puisqu’à cette occasion, Stéphane Pencréac’h dévoilera son premier NFT (Non Fungible Token), Why not Sneeze a second time ?, disponible sur la plateforme OpenSea.