Yuri KUPER "Brosses" & Nathanaël VODOUHE "Dépendance"

YURI KUPER

Né en 1940 à Moscou, Yuri Kuper effectue ses études, de 1957 à 1963, à l’Académie d’art de Moscou. En 1972 il émigre en Israël puis à Londres où il obtient la nationalité britannique. Il s’installe ensuite à Paris et à New York. Aujourd’hui il vit et travaille entre Paris, New York et Moscou. Artiste complet et très productif, il s’exprime par la sculpture, la peinture, l’illustration, la réalisation de costumes et de décors de théâtre, l’écriture mais aussi la céramique.

C’est un artiste d’envergure internationale qui compte plus de 50 expositions personnelles dans les galeries, les événements et les musées les plus prestigieux, en France, en Israël, Belgique, Allemagne, Suisse, Grande Bretagne, Japon, USA et Russie. Ses œuvres sont présentes dans les collections des plus grands musées du monde, le Metropolitan Museum et le Museum of Modern Art de New York, le Boston Fine Art Museum, le Musée Pouchkine et la Galerie Tretyakov à Moscou ou encore le Fonds National d’Art Contemporainen France, pour n’en citer que quelques-uns.

NATHANAEL VODOUHE

Nathanaël Vodouhè est né le 26 août 1986 à Cotonou. Autodidacte, il a commencé à peindre des portraits à l’huile en 2004, poussé par le désir qu’il avait de recréer l’image de sa mère décédée. Il a ensuite beaucoup fréquenté la bibliothèque du CCF (actuel Institut Français), consultant tous les livres qu’il pouvait trouver sur la peinture. C’est un artiste complet qui s’est diversifié en pratiquant également la sculpture, le collage, des performances… En 2008 il a rencontré Dominique Zinkpè qui l’a encouragé et lui a prodigué ses conseils. En 2015, il a effectué une résidence au Centre Arts et Cultures de Lobozounkpa au mois de janvier, puis participé en fin d’année à une résidence de trois mois à l’Ecole des Beaux-Arts de Dijon dans le cadre d’un échange d’étudiants.

Avec cette série exposée en avril à la Galerie Vallois, c’est dans le domaine de l’intime qu’il nous emmène en explorant le thème de la dépendance : Il a choisi pour l’aborder l’image de la cigarette, forme simple et forte car universelle, et symbole de l’addiction par excellence. Cette image, il la sculpte dans le bois, qu’il brûle et peint, il lui donne une allure humaine, la multiplie et la décline.