Parallèlement à l’exposition dédiée à Reza Yahyaei, la Galerie Vallois Sculptures consacrera, en son second espace, un one man show à George Herms, du 2 mai au 1er juin ainsi qu’à l’occasion d’ Art Saint-Germain-des-Prés du 23 au 26 mai. Il mettra en perspective cinq séries inédites de collages intitulées « Extreme dream », « Arch », « San Diego Rose », « Snow Job », « Tucson » réalisées entre 2010 et 2013, ainsi que quelques assemblages inédits conçus entre 2010 et 2012. Avant tout beatnik, George Herms appartient au mouvement contestataire de la Beat Generation en rupture totale avec l’American way of life, politiquement correct d’après-guerre. Surnommé « Bricoleur of broken dreams », artiste pluridisciplinaire, il est consacré leader de l’Assemblage Californien, mouvement artistique du milieu du XXème comme le Nouveau Réalisme français et le Néo-Dadaïsme newyorkais. Dès 1961, le MoMA accueille son travail à l’occasion de l’exposition phare « The Art of Assemblage ». Ses collages « Extreme dream » en appellent à l’univers vide du luxe de la société de consommation. De quelques CD ordinaires, débris du consumérisme, il inventera « Swarm flower » et « Disco », assemblages à la musicalité poétique. La tonalité brune et le métal rouillé évoquent sa terre californienne sur laquelle il vit depuis 1935 ( voir « Disco », « Sans titre »). Il choisira les quatre lettres LOVE pour estampille, quatre points cardinaux de son art comme il nous l’écrit avec « Never Warp » et « Me and Mrs Jones ». Herms d’ajouter : « Mon devoir est la beauté ».